jeudi 7 janvier 2010

UNE REPRISE VIRTUELLE VRAIMENT?

Les nouvelles contradictoires, une journée avec une injection de liquidités fournies par la planche à billets, on annonce une reprise, en décimales, de la consommation, deux jours après on annonce le contraire, et on se contente de dire que les demandes pour les prestations de chômage ont diminué, probablement si on ne tient pas compte de ceux qui ont atteint la limite et sont exclus. Ensuite quelques jours après on annonce des pertes d'emploi et la même journée que les pertes d'emploi ont diminué, c'est sûr qu'on peut faire dire aux chiffres n'importe quoi en jouant avec, tout cela ne fait pas sérieux pour prétendre une reprise.
D'autre part comment pourra avoir une reprise de la consommation alors qu'en général partout les populations sont surendettés et qu'on laisse savoir que 50% ne sera pas en mesure de rembourser ses dettes. Si on est trop endetté comment on pourra consommer, alors que même ceux qui ne sont pas endettés se disent plus inclinés plutôt à épargner qu'à consommer.
Il semble que l'achat compulsif des choses non prioritaires ou non essentielles sera déjà du passé, les citoyens seront beaucoup plus intéressés à consommer de manière prudente en achetant juste l'essentiel car ils se méfient de l'avenir. Une reprise dépend directement de 70 à 75% de la consommation et cela paraît plus compromis que jamais.
Par ailleurs le monde se heurte à autre problème de taille qui ne peut pas aider non plus à la reprise, le problème du grand endettement et déficits de chaque pays. Cela sera une tentation pour mettre la planche à billets à fonctionner sans arrêt, notamment aux EUA, qui sera une mèche pour déclencher l'inflation et l'effondrement de toutes les monnaies à cause surtout des grandes réserves du billet vert éparpillées dans le monde, notamment chez les banques centrales, surtout asiatiques. Ainsi les épargnants pourraient voir la valeur de leurs économies réduites à néant, à moins qu'ils les investissent en propriétés ou en métaux précieux qui flotteront toujours comme le liège sur l'eau, peu importe la tempête inflationniste.
La bourse a échaudé les épargnants et le retour sera difficile, surtout qu'il n'y a rien de changé concernant la régulation, ressemblant à une jungle avec la loi du plus fort la poche.
Les milliards en bonus ils ont continué à être payés sans aucun scrupule, même pendant la crise et en surplus avec argent fournit par les contribuables via les impôts/taxes collectés par les gouvernements, Obama s'est limité à critiquer ces abus obscènes du bout des lèvres et n'a rien fait d'autre. N'est-il pas vrai que ces gens qui se paient ces faramineux bonus ont été à l'origine de la crise? N'est-il pas vrai qu'ils sont des malades compulsifs de la course aux gains et à s'enrichir sans limites?
N'est-il pas vrai qu'ils mangent tout le gâteau en laissant aux petits investisseurs des actions qui ne valent pas grand chose et dans les meilleurs de cas juste les miettes?
Comment, dans une anarchie comme ça à se distribuer environ 160 milliards en bonus pendant que les investisseurs perdaient leur chemise, pourrait -on avoir confiance dans le milieu financier? Est-ce qu'ils, les administrateurs, ne jouissent pas déjà de salaires obscènes avant même de se payer les obscènes bonus?.
Mais quelle absurdité, leur prétention de vouloir nous faire croire qu'une réglementation empêcherait les entreprises de recruter des compétences? Après avoir provoqué cette gigantesque crise financière ils ont le culot de se prétendre des compétences? Peut-être compétents pour leurs propres poches ? Non!....
Or le domaine des finances ne peut pas fonctionner sans une régulation de rigueur, c'est un domaine trop sérieux pour ne pas être laissé à l'abandon comme la jungle. S'il aurait une réglementation et un plafond de salaires permis il ne pourrait pas avoir cette "surenchère" de salaires et il n'aurait pas non plus de problème de recrutement, bien au contraire, les bouffons n'auraient pas de place. Donc est-ce qu'il n'est pas complètement faux de prétendre que les entreprises auraient de la difficulté à recruter les vrais compétences? Pas celles qui ont provoqué la crise. Ne restent-ils malgré tout en selle? Pas beau ça?
Est-ce que ce n'est pas un scandale par exemple une entreprise qui reçoit des prêts ou subventions de l'État (de nos impôts) dont les actions tombent de $25,00 à $2,75, payer 5000.000 pour le départ de son président et une pension de 350.000 par année (alors qu'il n'avait travaillé que deux ans dans l'entreprise) tandis que les épargnants qui avaient payé les actions à $25,00 avaient perdu leur chemise? Et comme si cela ne serait pas suffisant !... Les administrateurs se sont dernièrement payés des augmentations, des millions du moins dans un cas.
Après qu'on prend connaissance de toutes ces orgies financières, au détriment des épargnants, comment peut-on investir dans les entreprises, à moins d'être fou mais, les fous n'ont pas d'argent ! ...
Après tout ça, voilà le paradoxe monumental où les pseudo politiciens incitent le peuple à consommer et les banques à leur faciliter le crédit pas cher !... Donc à recommencer la crise ! ... Cela est extrêmement grave, on rend le loyer de l'argent presque gratuit et on incite les citoyens à consommer à crédit pour ensuite relever les taux d'intérêts et les prendre en souricière?
Est-ce qu'on est conscient de ce qu'on prêche ou la capacité de jugement s'est-elle perdu dans la nature ? Ou pire encore, est-ce que la capacité de jugement a-t-elle vraiment existé chez eux ou méprisent-ils la majorité , la classe moyenne et en dessous de la moyenne?
Doit-on conclure que ces personnages n'ont pas d'autre mérite que de se faire élire par des campagnes électorales financées par le milieu de la finance pour que rien ne change? N'est-il plus qu'évident que ces personnages restent pleinement hypothéqués par le milieu de la finance?
Le dénonciateur

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