jeudi 21 janvier 2010

QUESTIONS TRÈS PERTINENTES AU QUÉBEC

Il a eu une espèce de sommet économique sur la crise, cependant le PM n'a pas voulu aborder la crise financière du gouvernement, il a préféré un exercice gouvernemental de haute voltige de relations publiques, selon l'opposition officielle, puisqu'il n'a pas d'objectif prévu pour augmenter les recettes alors que les québécois sont déjà surimposés et surtaxés. Il a voulu parler seulement pour dans 20 ans, malgré que la crise est actuelle et installée depuis longtemps.
En effet les citoyens ne comprennent pas son attitude d'essayer d'ignorer le présent inquiétant et vouloir à tout pris parler de dans 20 ans, ils sont complètement déçus!...
Les québécois dans les sondages, de manière générale, veulent que le gouvernement coupe dans son gras avant n'importe quoi, avant l'augmentation de tarifs, l'augmentation de taxes, l'augmentation d'impôts ou la création de nouvelles taxes.
Dans les faits ils veulent que le gouvernement finisse avec les nombreuses commissions sclérosées qui ne sont plus utiles et qui coûtent beaucoup trop d'argent, qu'il finisse avec les commissions scolaires alors qu'on a déjà un ministère de l'éducation. Le taux de participation électorale n'est que d'environ de 10 % aux élections des commissaires scolaires.
Les québécois veulent que le gouvernement mette fin à des programmes sociaux au dessus de ses moyens comme les garderies à 7 dollars par jour qui coûtent des milliards à chaque année.
Les garderies ont été crées dans le but d'acheter des votes avec les poches des citoyens? Quelle est la priorité de fournir des garderies à 7 dollars pour ceux qui gagnent entre 60.000 et 300.000 dollars? Est-ce qu'il n'y avait pas d'autres choses plus prioritaires comme le système universel de santé?
D'autre part est-ce que la crise des finances publiques, des déficits et de la dette, n'aurait pas pu être évitée SI : le gouvernement aurait mis fin aux contrats de travaux publics sans soumissions qui coûtent trop cher aux contribuables et cela depuis 2003 lorsque l'ingénieur du ministère des transports avait dénoncé la situation du crime organisé dans les travaux publics? Combien ça cela coûté depuis 2003 aux contribuables?
Pourquoi le gouvernement n'a-t-il pas agit depuis 2003? Avait-il ses fonctions hypothéquées par les donneurs de fonds pour son parti? Combien les finances publiques auraient-elles épargné? Est-ce que les contrats bidon sans soumission existent? Et est-ce que les contribuables, déjà surtaxés, doivent fournir pour ces contrats bidons de centaines de million de dollars? Du moins 500 contrats dénoncés par l'opposition?
D'autre part, alors qu'il manquait déjà de médecins et d'infirmières, dans le système de santé universel public, le gouvernement a autorisé l'ouverture de cliniques privées et d'agences privées de placement d'infirmières!... Des médecins ont quitté le système public pour aller dans le privé et les agences ne recrutent-elles du personnel, déjà manquant, dans les hôpitaux publics en aggravant d'avantage la situation ?
Ensuite les hôpitaux (le gouvernement) à son tour fait appel aux agences en payant apparemment le double à ces infirmières ? Car les agences paient déjà des salaires beaucoup plus élevés pour attirer les infirmières des hôpitaux et évidemment ces agences encaissent des profits importants, on prétend même qu'elles font des affaires en or, aux frais de qui? Bien sûr aux frais des contribuables.
Donc, comment se fait-il que le gouvernement gaspille de l'argent comme ça pour ensuite surtaxer ses électeurs? En surplus est-ce que les infirmières des agences ne manquent-elles de productivité, puisque l'hôpital doit les faire accompagner d'une infirmière local pour les guider car elles se retrouvent perdues dans une place d'un grand hôpital qu'elles ne sont pas habituées ? Est-ce que ce n'est pas gaspiller de l'argent pour rendre des mauvais services?
Par ailleurs les gens se plaignent apparemment une grande partie du budget de la santé s'en va pour alimenter le monstre de la bureaucratie qui sert plutôt à difficulter l'accès aux patients plutôt qu'en faciliter, exemples:
Auparavant le cardiologue pouvait faire l'électrocardiogramme au moment qu'il examinait le patient, voilà que la bureaucratie (les régies régionales) semble avoir décidé autrement même si ça coûte peut-être le triple et porte des préjudices et inconvénients irréparables aux patients et d'autant plus grave qu'il s'agit plutôt d'une clientèle âgée, par exemple un patient âgé qui doit se déplacer 12 km (en pleine tempête de neige) pour aller dans un hôpital pour obtenir l'électrocardiogramme (ne sont pas tous les hôpitaux qui fournissent ce service médical) et une copie lui est refusée, en prétendant que le cardiologue de l'hôpital doit examiner l'original auparavant, malgré l'ordonnance du cardiologue traitant exigeant qu'une copie lui soit remise pour apporter à la consultation.
Conséquences de ce geste bureaucratique: le patient qu'avant se déplaçait une seule fois chez son cardiologue, doit maintenant faire deux trajets (et parfois trois car il manque le l'électrocardiogramme pour son cardiologue traitant et doit y revenir) soit un d'environ 30 km aller retour (à l'hôpital) et un autre de 35 km d'aller retour chez son cardiologue traitant et sans la copie d'électrocardiogramme et risque d'être obligé de retourner. Donc le patient âgé souffre des inconvénients très sérieux et en surplus le système de santé doit payer trois consultations non nécessaires au lieu d'une seule chez le spécialiste traitant comme c'était le cas avant.
Un autre exemple, le médecin recommande au patient de couper le comprimé en deux et de prendre seulement la moitié à chaque jour, par contre la pharmacie charge le double parce que le patient doit acheter le médicament tous les mois et non à chaque deux mois et la régie donne raison à la pharmacie, ainsi elle rembourse une partie (franchise) à la pharmacie et force le patient à payer l'autre partie pour un médicament qu'il n'a pas acheté ou pris.
Un autre exemple: les goûtes pour les yeux doivent maintenant être payées au moment de la consulte par le patient au coût de 30 dollars pour deux goûtes. Or le flacon ne coûte que une vingtaine de dollars et contient une trentaine de goûtes et souvent cela ne coûte rien au ophtalmologiste car il se sert des échantillons gratuits qu'il reçoit. Donc la médecine est un commerce/industrie avec le consentement du gouvernement au détriment des patients.
Conclusion, ce n'est pas l'argent qui manque mais plutôt l'organisation car si le ministère de la santé aurait moins de laxisme et serait bien organisé et sans une bureaucratie obèse, les 3/4 du budget serait suffisant et le ministère pourrait fournir beaucoup plus de services au lieu d'en couper.
Le Dénonciateur

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