dimanche 3 janvier 2010

FANFARONNADE ET CORRUPTION ?

Le 28-12-2009, il était rendu public dans un journal portugais qu'il existait des îlots de bidonvilles dans les périphéries de Porto. Les gens n'ont pas de sanitaires, doivent se servir d'un sceau pour faire leurs besoins et d'un gros plat pour soi-disant se baigner et évidemment pas de l'eau courante.
Les gouvernements on préféré faire du logement social sur le dos des propriétaires qui se sont ruinés avec des loyers congelés parfois à 4 ou 5 euros par mois, ayant comme conséquences que les logements tombent en ruines et les propriétaires ruinés de leurs économies investies.
Depuis les gouvernements ont un supposé plan de construction de logements sociaux pour les cas les plus urgents, cependant il semble que le programme porte à faux.
À Lisbonne n'a-t-on a construit des logements sociaux un peu luxueux qui devraient être destinés aux pauvres mal logés mais, qui ont été distribués pour les fonctionnaires bien nantis?
Est-ce que c'était déjà prémédité la construction luxueuse parce que les logements étaient destinées aux fonctionnaires afin que ces derniers les obtiennent à un loyer dérisoire aux frais des contribuables? Est-ce que ce n'est pas à cause de cette "gouvernance de face occulte" que les nécessiteux doivent continuer sur les listes d'attente pour des logements qu'ils n'auront jamais?
Face Occulte é le nom que la police judiciaire a donné à son enquête sur la corruption où des anciens politiciens placés, comme d'habitude, à administrer des sociétés d'État ont été pris par des écoutes téléphoniques (autorisées par des juges) et devenus suspects d'un réseau de corruption monumental, des autos de haute gamme données en cadeau en échange des services rendus. Dans le moment les juges d'instruction continuent les interrogatoires, le patron du holding corrupteur est déjà in prison préventive, tandis quelques haut placés des sociétés de l'État ont versé de cautionnements symboliques pour éviter la préventive.
Les présidents et gestionnaires jouissent déjà des salaires, des traitements et des privilèges qui dépassent la capacité de payer de l'État et qui sont incompatibles et obscènes par rapport au niveau de vie de l'ensemble de la population avec des retraités recevant des pensions d'environ 270 euros par mois.
Or ces manitous, qui tournent autour du pouvoir politique, semblent tellement gourmands que leur opulence soi-disant légale ne leur suffisait pas et avaient opté pour accepter des cadeaux de luxe et probablement en numéraire pour soi-disant finir les fins de mois?
Ces manitous, est-ce que leurs nominations, à des postes importants, relèvent de la compétence et de la capacité d'exercer des fonctions d'affaires? Est-ce que souvent ces manitous n'ont-ils comme seul mérite que d'être proches du pouvoir ou celui avoir une fois été élus?
Un français s'était demandé pourquoi au Portugal, un pays pauvre, il y avait autant d'autos de luxe de haute gamme et sportives qu'on ne voyait pas en France par rapport aux populations et au niveau de vie de ces deux pays ? La réponse !... Serait cela du à la fanfaronnade et vantardise alimentées par la corruption proprement dite et l'autre la corruption légale qui consiste en, ce n'est pas interdit alors c'est permis? Ex: des salaires, pensions millionnaires et en surplus accumulées et d'autres privilèges qui dépassent de loin ce qu'on accorde dans les pays riches?
Ex: pourquoi, le gouverneur de la Banque Central doit-il gagner plus que son homologue américain de la Fed? Est-ce que cette gouvernance ne ressemble de plus en plus à une république bananière? Comme au Guatemala, il y a une dizaine d'années, le gouverneur de la banque central gagnait plus de 300.000 us$ alors que son homologue de la Fed n'avait qu'environ 200.000us$?
Comment, en temps de crise au Portugal, il n'y avait plus de place dans les avions pour aller fêter ailleurs la fin d'année alors que dans les autres pays n'arrivent pas à remplir les avions même avec des prix spéciaux ? Cela ne révèle-t-il pas queque chose d'étonnant dans un pays doublement frappé par la crise, avec un chômage élevé, des petits salaires et plus de 2.000.000 de pauvres très en au-dessous du seuil de la pauvreté, une dette énorme et des déficits chroniques?
Le Dénonciateur.

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