Les gouvernements réduisent les taux d'intérêt à néant et ensuite ils vont emprunter à gros taux d'intérêt à l'étranger pour financer la dette et en se rendant dépendants, et assujettis aux agences de notation anglo-saxonnes, ces mêmes agences qui ont fourni de très bonnes notes à ceux qui ont fait faillite et provoqué le chaos financier où nous sommes aujourd'hui, sans oublier les bonnes notes accordées au R.U. et notamment aux EUA avec un triple A, malgré leurs énormes déficits et leurs dettes faramineuses. Est-ce que leur crédibilité s'est-elle perdue dans la nature? Ou faut-il parler anglais pour les mériter? Mais ne sont-elles en flagrants conflits d'intérêt et en manque de transparence?
Dans les faits, en baissant les taux à presque zéro, ils (les gouvernements) pénalisent les contribuables en double ou presque en triple, car ils n'encouragent pas l'épargne et réduisent à presque zéro le rendement de ceux qui ont épargné, surtout les retraités, les rendant ainsi plus pauvres sans pouvoir d'achat pour consommer, freinant du même coup une éventuelle reprise. Est-ce bien intelligent?...
Par ailleurs, ces gouvernements, en agissant de la sorte, se privent de l'épargne national (qu'ils n'ont pas encouragé) dont ils pourraient s'en servir pour financer leur dette sans rester dépendants et assujettis à des créanciers étrangers, et, dont les intérêts élevés doivent être payés par les contribuables nationaux, via leurs impôts. Or n'est-il pas vrai qu'une bonne gestion dicterait que ces intérêts payés, aux créanciers étrangers, pourraient faire bénéficier les contribuables si les gouvernements emprunteraient aux épargnants de leur pays? Et dont les épargnes ne rapportent pratiquement rien avec les taux d'intérêt actuels.
Le Dénonciateur.
vendredi 5 mars 2010
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