EST-CE LA FOLIE FURIEUSE? EN TEMPS DE CRISE?

En lisant, aujourd'hui cyberpresse.com, on peut lire une journaliste qui se demande pourquoi le gouvernement du Québec qui peine à assumer la couverture des soins essentiels, tient-il tant au "bar ouvert" à payer des services qui ne concernent pas les problèmes de santé, comme la procréation in-vitro à partir du 5 août, sans exception, alors que souvent l'infertilité est la cause de manque de géniteur, comme dans le cas des lesbiennes?
D'autres gens se demandent pourquoi le gouvernement est-il si intéressé, (par choix politique selon le ministre de la santé lui-même) à s'occuper d'éventuelles naissances artificielles alors qu'il ne s'occupe même pas des enfants déjà existants, selon un père? Pourquoi ce gouvernement ignore manifestement la prévention des maladies vénériennes qui sont souvent la cause de l'infertilité et qui peuvent être à l'origine d'enfants déficients alors qu'il s'entête, (par choix politique qu'il ose même dire, on se demande même s'il est conscient de cette phrase "par choix politique") à promouvoir un bar ouvert avec tous les coûts inhérents, dans une période de crise, des déficits et d'augmentation de la dette publique? Pourquoi ce gouvernement prétend-t-il manquer d'argent et veut-il imposer des taxes de 20 dollars aux malades pour chaque visite et une autre taxe de 200 dollars par année pour les services de santé en demandant des sacrifices aux contribuables, et, maintenant veut s'embarquer dans des dépenses faramineuses à partir du 5 août prochain en rendant gratuite la procréation artificielle? Gratuit, tandis que les malades doivent payer 20 dollars par visite?
Voici un tableau de l'incohérence :
1.° Les urgences, des hôpitaux, sont débordées à cause du manque de personnel et des moyens.
2.° Les ambulanciers restent inactifs devant les hôpitaux parce qu'ils ne peuvent pas récupérer les civières, parfois doivent attendre trois heures avant de pouvoir récupérer leur civière, citation du Journal de Montréal aujourd'hui dont j'ai reçu une copie de l'article. C'est le chaos, car ces ambulances ne pourront pas répondre à d'autres cas d'urgence puisqu'elles restent immobilisées en attendant de récupérer leurs civières.
3.° Aux urgences les patients doivent attendre jusqu'à 30 heures à cause du manque de lits et de personnel médical.
4°. Des salles de soins intensifs sont fermées, à cause du manque de moyens, selon les médecins qui le dénoncent devant les caméras de TV.
5°. N'ayant pas assez des places dans les soins intensifs, les médecins prétendent qu'ils sont obligés de faire un choix entre les patients qu'ils doivent sauver, est-ce que cela veut dire que les plus âgés doivent mourir? Vous en jugerez!!!!!!!!!!!!!!!
Est-ce le choix déguisé de projet de société que le gouvernement se pavane de choisir? On se débarrasse des vieux ou quoi? ...
6°. Les listes d'attente sont longues pour les opérations même urgentes, exemple d'un patient qui attendait pour une chirurgie cardiaque, depuis le mois septembre 2009 n'est-il est décédé, en mars 2010, avant d'être opéré? Des décès après des longues heures d'attente aux urgences sur une civière avant d'avoir accès à un médecin, selon les médias?
7°. Les infirmières se plaignent des conditions de travail et des salaires insuffisants, en effet elles gagnent environ 30 dollars l'heure, cependant le gouvernement se paie le luxe de payer 100 dollars l'heure aux agences privées pour lui fournir des infirmières supplémentaires, soit les mêmes qu'il employait auparavant et qui ont quitté pour les agences de placement et cliniques privées, selon les informations venues des infirmières elles mêmes.
Dans les faits il semble, selon les médias, il avait déjà une pénurie d'infirmières qui a empirée par le fait que le gouvernement a donné des permis pour l'ouverture des cliniques privées et ces dernières recrutent dans les hôpitaux (où il avait déjà pénurie) en offrant un salaire supérieur et conditions de travail meilleures. Les cliniques privées pour les riches qui ne veulent pas rester dans les listes d'attente, mais, indirectement en utilisant le personnel qui délaisse le service public pour lequel les contribuables paient une cotisation spéciale à laquelle le gouvernement veut ajouter les taxes ci-haut mentionnées, cela ne fait-il dire aux infirmières que le gouvernement veut détruire le servive public en bénéfice du privé? Mais est-ce que les agences et les cliniques privées dont fait partie un ex-ministre de la santé ne fournissent -elles au parti politique? Ne serait-il util de le savoir?
8°. Il manque, selon les informations du gouvernement, des médecins de famille à 25000 familles. Donc comment peut être suivie l'avalanche des nouvelles grossesses in-vitro? Est-ce que cela va se faire aux dépens des malades qui doivent attendre d'avantage sur les listes d'attente?
9°. Les traitements aux patients sont-ils pas fournis ou dispensés dans les temps utiles, comme dans les cas de cancer, aux patients par manque d'argent et des moyens?
10°. Il manque déjà 70 gynécologues, alors comment on va suivre ce programme de procréation artificielle, si beaucoup des femmes enceintes déjà actuellement ne peuvent pas avoir accès?
11°. Comment peut-on financier des nouveaux services, non essentiels et non médicaux, alors qu'on se retrouve dans le chaos en peine à fournir déjà actuellement les services essentiels aux malades atteints de maladies graves et moins graves qui par faute des soins peuvent le devenir?
12°. Les chirurgiens ne peuvent pas opérer plus qu'une ou deux fois par semaine, parce qu'on prétend que ça coûte trop cher ou par manque de salles d'opération qui se retrouvent fermées?... Pourquoi?????????????

Un autre symptôme de mauvaise gouvernance?
Un député de l'opposition, parti Québec solidaire, s'inquiète du fait qu'un directeur de l'organisation politique du parti au pouvoir travaille pour un cabinet d'ingénieurs ayant obtenu des millions en contrats sans appels d'offre, on prétend que l'incohérence et le bar ouvert n'a pas de limites?
En fin de compte! ... Que se passe-t-il avec les québécois, sont-ils amorphes? Qui choisissent-ils pour gouverner?
Le Dénonciateur.