samedi 7 novembre 2009

LA CORRUPTION NE DEMORDRE PAS ?...

Ces derniers jours, dans une opération, nommée FACE OCCULTE, la Police Judiciaire portugaise a envoyé devant le Procureur Général un nombre impressionnant de noms de très haut placés proches du parti socialiste au pouvoir, dont un ex-ministre, dont la police allègue qu'ils font partie d'un réseau de corruption très bien organisé auprès des multiples (au moins une douzaine) sociétés d'État ou avec le financement majoritaire de l'État. Les gestionnaires ex-politiciens ou très proches du parti sont supposés être accusés de trafic d'influence et de corruption en échange des cadeaux d'autos de haute gamme, d'autres biens et de l'argent, selon les écoutes électroniques et d'autres preuves présentées devant le Procureur Général de la République.
Ces hauts dirigeants jouissant, déjà, de salaires et privilèges d'opulence au détriment de la plèbe et des fonds publics et de la capacité de payer de l'État, probablement par une ambition furieuse voulaient aller chercher plus de richesse sans aucun scrupule ni dignité sous le slogan de servir l'état, peut-être que leur intelligence crasse les a fait comprendre que cela voulait dire se servir de s'enrichir sans limites par l'État.
Un des profiteurs est déjà en prison préventive, notons que la prison préventive est appliquée seulement en cas exceptionnel ou lorsque que les accusations sont passibles de peines supérieures à cinq ans de prison. Le juge a décidé qu'il y avait des motifs trop sérieux pour appliquer la préventive.

1°. Consistait à offrir de l'argent, des biens, comme autos de haute gamme/haute cylindrée à des administrateurs politiques de haut rang et PDG d'entreprises publiques (sociétés et organismes de l'État afin d'obtenir des contrats beaucoup lucratifs en l'absence d'autres concurrents ou soumissionnaires.

2°. Établir contacts directement ou indirectement avec les hauts placés par l'intermédiaire d'un ensemble d'autres personnages influents en fournissant de l'argent ou des biens aux Chefs et subalternes d'organismes et sociétés de l'État.
Toute la pyramide gouvernementale devait être contrôlée, du sommet jusqu'à la base et compris les municipalités et la police d'uniforme. La Police judiciaire ne porte pas d'uniforme.

3°. Obtenir toute l'information sur toute sorte de travaux qui pourraient faire objet d'appels d'offre afin de les obtenir en catimini. Aussi créer apparents besoins de contrats et etc.

4°. Fonctionnaires qui ferment les yeux permettant l'appropriation de certains matériaux comme si seraient des résidus et l'adultération du poids et la surfacturation des supposés services rendus. L'État payait pour se faire voler, payer surfacturation pour enlever des résidus qui en réalité était du cuivre en bon état?

5°. Sociétés ou entreprises créées de toute pièce en nom des relations personnelles (hommes de paille) pour cacher et occulter la provenance des profits et de matériaux soustraits comme par exemple le cuivre caché en dessous des résidus chargés par les camions.

6°.Factures passées à des indigents dans le but de réduire les profits au fisc et le remboursement de taxes.

7°. Les plus values utilisées en immeubles et autos de haute gamme comme nécessaires à l'entreprise.

8°. Occulter la dimension du patrimoine.

9°. Offshore pour fuir le contrôle du fisc.

10°. Soudoyer les responsables membres du fisc, les exécutifs, les municipalités et les responsables d'organismes d'inspection.
Enfin pour avoir les détails de ces 10 items, voir le "Jornal de Negócios" du 5 et 6 -11-2009, ainsi que d'autres journaux de Lisbonne.
Un ex-ministre socialiste avait proposé à son parti et gouvernement actuel un projet de loi pour mettre fin à la corruption et ce dernier avait refusé. Les partis de l'opposition viennent de proposer une loi contre l'enrichissement illégal et ce même gouvernement refuse.
Le dénonciateur.

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